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Depuis quelques mois ils nous ont rejoint.

Comment perçoivent-il JALMALV, la formation dispensée, l'accueil reçu?

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Dans la volonté d’accompagner des personnes en fin de vie, je me suis renseignée chez l’association JALMALV de Laon.

Après un entretien avec les responsables j’ai participé à une session de sensibilisation à Laon ainsi qu’une session sur le deuil à St. Quentin avec l’équipe de St. Quentin, et deux sessions ‘zoom’ sur les besoins spirituels, la personne dans sa globalité et sur la communication avec une personne atteinte de troubles neuro dégénératifs.

Les cours sont informatifs, la présentation de la matière est équilibrée, que ce soit dans le sens global ou détaillé, en général ou en profondeur.

Les animateurs font part d’un enthousiasme et d’une expertise exceptionnelle sur tout ce qui affecte les personnes en fin de vie ainsi que leur entourage médical ou familial, sur leur cheminement physique et spirituel, et sur les façons d’aborder un accompagnement fructueux en tant que bénévole pour la personne concernée.

Le groupe de participants démontre un intérêt sincère de se former dans ce bénévolat exigeant. Ce qui se reflête dans les questions de tout genre, inspirées par la matière enseignée et par l’expérience de vie de chacun.

La rencontre et l’échange à St. Quentin avec d’autres bénévoles de JALMALV, dont quelques uns sont impliqués pendant de longues années, est un atout qui prépare encore plus efficacement à l’engagement de ce bénévolat gratifiant.   Mary

Jalmalv. Jusqu’à la mort accompagner la vie. A n’en pas douter un drôle de nom, car qu’est-ce que la mort mais aussi qu’est-ce la vie ? Bien futé, celui qui saura y répondre... Une vie, on pourrait dire et pour faire simple, que ce sont des rencontres, des expériences, des moments qui nous font grandir et nous font comprendre en quoi doit résider l’humanité. Il n’y a pas vraiment de mots pour expliquer ça, en dehors du fait qu’on finit toujours par réaliser que la mort est une constante, un immuable qui remet les compteurs à zéro sur des vies qui ont pu être très différentes mais qui ont des choses à apprendre justement de la mort et des autres pour apprécier la vie. Quelque chose comme la valeur des choses, la sincérité d’un sourire, un regard bienveillant, une main tendue au bon moment, une épaule ou une oreille qui est là quand on se confronte à une condition humaine, précaire, jamais très juste mais toujours pleine d’amour si on sait y regarder et se rappeler de l’essentiel. C’est un peu ça Jalmalv, une association qui nous permet de nous remémorer qu’en dépit de nos peines, de nos plus grandes angoisses, à commencer par celle de la finitude, que nous sommes tous égaux et que nous avons à apprendre de l’autre pour mieux repérer ce qui mérite d’être légué, transmis, d’une génération à une autre, d’un être humain à un autre. Quelque chose qui doit se nommer amour, rien de gravé dans le marbre, non un truc fugace qui se joue sur un instant et qui consiste à se dire, merci d’avoir croisé ma route. Grâce à toi, je suis un peu plus humain ou humaine, un peu plus conscient que ce que je dois vivre d’important ne tient pas dans une donnée de temps mesurable mais dans ce que toi et moi, nous allons partager, nous dire même dans le silence.   Marie

Dans la volonté d’accompagner des personnes en fin de vie, je me suis renseignée chez l’association JALMALV de Laon.

Après un entretien avec les responsables j’ai participé à une session de sensibilisation à Laon ainsi qu’une session sur le deuil à St. Quentin avec l’équipe de St. Quentin, et deux sessions ‘zoom’ sur la senbilisation et sur le grand âge.

Les cours sont informatifs, la présentation de la matière est équilibrée, que ce soit dans le sens global ou détaillé, en général ou en profondeur.

Les animateurs font part d’un enthousiasme et d’une expertise exceptionnelle sur tout ce qui affecte les personnes en fin de vie ainsi que leur entourage médical ou familial, sur leur cheminement physique et spirituel, et sur les façons d’aborder un accompagnement fructueux en tant que bénévole pour la personne concernée.

Le groupe de participants démontre un intérêt sincère de se former dans ce bénévolat   Mary

                              Le début d’un autre sens à ma vie

Bien avant de rejoindre l’Association JALMALV en Laonnois je travaillais dans le médico social. Que ce soit dans ma sphère privée ou ma vie professionnelle, ma priorité a toujours été l’Autre et particulièrement la personne fragile, démunie.

Dans le cadre de mon travail j’ai été amenée à accompagner des personnes  en situation de handicap ou de maladie grave jusqu’au bout de leur vie.

 

N’étant plus en activité professionnelle,  j’ai du temps libre et tout naturellement j’ai contacté Elisabeth MILLET Présidente de l’association JALMALV en Laonnois cet été.

Après plusieurs échanges il était évident que les valeurs de l’association étaient en adéquation avec mes attentes.

 

Ce projet de devenir bénévole au sein de JALMALV a pris plusieurs années :

Déjà pour le mûrir pleinement et aussi bien intégrer que le rôle du bénévole n’est pas celui de la professionnelle que j’étais.

 

Quelques mots de mon ressenti sur ces premiers mois avec l’association de Laon …

 

C’est déjà la rencontre de personnes qui partagent mes fondations et cela est important. Un accueil chaleureux comme si chaque personne était unique...et c’est bien vrai que chacun est unique !

Des temps de formation de grande qualité avec un support pédagogique qui permet une bonne intégration des informations.

Des temps d’échanges où chacun peut s’exprimer librement.

Une guidance bienveillante autant de la part d’Elisabeth Millet que d’Annick Courtin

La satisfaction de constater que très facilement le groupe a pu se souder et d’autant plus facilement que nous sommes cinq nouveaux candidats bénévoles.

Le sentiment d’avoir déjà appris des choses c’est certain mais surtout de pouvoir affiner mon Savoir Etre bénévole à JALMALV

 

                                                                        Florence PERNET

J'ai fait connaissance avec Jalmalv, il y a 5 ans, à la lecture d'un prospectus présent à l'hôpital, et lors d'un événement regroupant les associations de la ville de Laon, autour de la journée de l'inclusion, organisée par l'Association des Paralysés de France. 

La mission d'accompagnement des personnes en fin de vie m'a interpellée, et me plaisait. Le caractère bénévole, "gratuit", et la mission d'intérêt publique, sous-tendue par cette action, m'attiraient. Je me suis dit que je pouvais apprendre beaucoup et rencontrer certainement des personnes spirituellement très engagées, expérimentées, et "accompagnantes" elles-mêmes auprès des novices comme moi, dans cette démarche difficile. Je ne me sentais pas prête à l'époque.

Maintenant oui. Je me suis engagée dans le suivi de la formation, de très grande qualité, et je ne le regrette pas : je ne m'étais pas trompée. 

 Bienveillance, soutien, encouragement, aide à l'engagement, à la remise en question...confidentialité, respect...

J'ai trouvé parmi les membres de l'équipe des personnes précieuses qui nous emmènent doucement vers la possibilité de pouvoir être présents comme elles, auprès des personnes âgées et/ ou en fin de vie, afin de les accompagner, par l'écoute, pour la vie.

Je ne regrette pas ! J'ai rencontré des bénévoles animés par la même envie.                            Ni la mort, ni la vie, ne sont oubliés. Merci pour cela.               Stéphanie

                                                                                                 

 

 

« Qu’est- ce que j'irai faire à JALMALV ?»    Éric en activité professionnelle

A côté du stand que j'animais dans le cadre d'un forum des associations, marqué en grand sur une affiche très professionnelle : JALMALV, acronyme pour le moins accrocheur par la curiosité qu'il m'a suscité. Après l'avoir satisfaite, quelques échanges timides et anodins avec les responsables, lecture des informations affichées. Mélange d’intérêts, de résonances, d'appréhension, de fuite, léger vertige.

Dans le vague, comme déstabilisé je donne mon adresse mail, juste pour ne pas avoir à dire que je suis, quelque part, touché. C'est trop intime tout ça, ou la bouche est trop pleine de mots. J'ai pris une baffe quand même. « Qu’est-ce que j'irai faire à JALMALV ?» pensais je. L'humour est aussi une

protection. Je poursuis mon chemin mais la marque est là.

Quelque chose a germé. Régulièrement je reçois dans ma boite mail des infos de l'association, pas souvent, mais juste assez

pour que quelque chose prenne assez de consistance pour que j'envisage d'en faire quelque chose,de le partager, que ça germe, comme la graine a besoin d'eau. Encore faut- il oser à la rencontre de l'autre, se faire à cueillir.

Un soir à la télévision, l'histoire d'une écrivaine qui écoute les souvenirs des personnes très âgées pour en faire des recueils destinés aux membres de leurs familles. Mis à part ces rencontres avec les personnes en fin de vie et l'écoute particulière de cette «re-cueilleuse », rien à voir avec ce que je

pouvais imaginer de JALMALV. De toute façon je ne pouvais rien imaginer quant à ce que je pourrais apporter à cette association. Et puis, franchement, je n'avais pas trop envie de m'imaginer parfois rentrer chez moi comme elle en pleurant parce que j'avais entendu des choses trop  éprouvantes. Mis tant pis, le lendemain ou quelques jours après, j'ouvre ma boite mail et retrouve, dans un document de l'association « pour toute information, contactez Elisabeth au… »

Plusieurs années se sont écoulées entre ma première rencontre et cet appel.Bien accueilli je l'ai été, rassuré aussi par l'ensemble du dispositif tant formatif  que d'accompagnement qui supprime toute idée trop accrue de solitude, soit-elle crainte ou désirée.

J'accompagne des personnes dites « fragiles » depuis de nombreuses années mais toujours avec en parallèle un lieu d'élaboration. JALMALV dispose du sien et attache une grande importance au respect du dire et de l'écoute entre les bénévoles. Peut-être que mon histoire tant personnelle que

professionnelle peut y participer.

Pourquoi je suis à JALMALV ? Quand je n’y serai plus, je pourrai alors peut-être vous en dire quelque chose car la raison se trouve dans mon histoire à venir. Elle sera faite de chaque moment partagé avec les personnes qui m'auront fait le don de m’accueillir dans ce qui sera, peut-être, les derniers jours de leur vie. Elles m'y feront part de ce qu’elles estimeront bon ou nécessaire de dire, soit-il de silence à silence.             

 

        Éric   

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