
Penser à notre fin de vie, nous interroge.
La perspective de la mort suscite en chacun de nous des questionnements, des craintes bien légitimes: Comment se passera la fin de ma vie ?
Pourra-t-on soulager ma douleur ?…
Serai-je informé sur l’évolution de mon état ?
Vais-je subir des traitements, des examens inutiles ?…
Est-ce que je vais être une charge pour les autres?
Est-ce que je serai bien informé?
Va-t-on respecter ma volonté?
Vais-je me retrouver seul, abandonné ?…
La dépendance va-t-elle me faire perdre ma dignité ?…
Pour répondre à ces craintes, notre pays s’est doté d’un cadre législatif performant, avec la loi d’avril 2005 « Droits des malades et fin de vie ». Malheureusement, il est particulièrement méconnu, tant des professionnels de santé que du grand public. En 2012 le rapport Sicard a mis en évidence cet état de fait.
Par ailleurs, les débats médiatiques récurrents à propos de l’euthanasie et la préoccupation de certains mouvements d’aboutir à sa légalisation nous invitent à interpeller le grand public sur des notions importantes telles que le sens de la vie, le concept de dignité, la place de la personne vulnérable dans notre société, l’accompagnement et les soins palliatifs.
Une nouvelle loi a été votée en février 2016,elle complète et précise la loi d'avril 2005.
L'association JALMALV peut vous expliquer les notions de sédation, rédaction de directives anticipées, désignation d'une personne de confiance, obstination déraisonnable.....
Dans un tel contexte, notre campagne nationale d’information grand public a toujours toute sa raison d’être pour redire que:
Soulager la douleur est une obligation pour les médecins.
Que l'acharnement thérapeutique est illégal en France.
Que chacun a droit de refuser tout ou partie de son traitement, de refuser des examens.
Chacun peut écrire ses directives anticipées et désigner une personne de confiance.




